La Chartreuse, une liqueur
Cent trente plantes… Aujourd’hui encore c’est tout ce que l’on sait de la recette de la Chartreuse.
Depuis plus de 250 ans, cette boisson à la couleur émeraude fascine. Un élixir de longue vie dont la recette est secrètement gardée derrière les murs du monastère.
Les Chartreux sont les seuls liquoristes au monde à connaître le secret de la coloration verte par les plantes.
La fabrication aujourd’hui
Seuls les Pères Chartreux connaissent les noms des 130 plantes utilisées pour faire la liqueur Chartreuse ; 2 chartreux, Dom Benoit et Frère Jean-Jacques, sont en charge de la fabrication.
Les 18 tonnes de plantes nécessaires chaque année sont livrées au Monastère de la Grande-Chartreuse à St Pierre de Chartreuse. Dans la « salle des plantes », les plantes séchées sont triées, broyées, pesées et mélangées selon la recette de 1605. Puis, elles sont livrées à la distillerie d’Aiguenoire dans des grands sacs numérotés.
La distillation : Les plantes sont mises à macérer dans de l’alcool puis sont versées dans les alambics. Sous l’effet de la chaleur, l’alcool prend le parfum des plantes et s’évapore et se condense ensuite dans un serpentin baignant dans de l’eau froide. On obtient à la fin de la distillation un liquide appelé alcoolat.
Les différents alcoolats sont ensuite mélangés, additionnés de miel distillé, de sirop de sucre et de la décoction de plantes qui donne à la liqueur sa couleur naturelle.
Les Chartreux sont les seuls liquoristes au monde à connaître le secret de la coloration verte par les plantes.
La cave de vieillissement : Après plusieurs années de vieillissement dans des foudres, la liqueur sera analysée par les chartreux, qui sont les seuls à décider si la liqueur peut être embouteillée et commercialisée.
La Bénédictine
L’histoire de la bénédictine DOM
La bénédictine créée par le moine vénitien Dom Bernardo Vincelli à l’abbaye de Fécamp est une vraie légende. C’est en 1550 que ce moine alchimiste et herboriste aurait distillé un mélange (toujours secret à ce jour) de plantes médicinales du plateau Cauchois en Normandie. Cette liqueur aurait eu les faveurs du roi de l’époque François 1er, mais la recette finit par se perdre au fil des années. C’est en 1863 que la Bénédictine refit surface grâce aux négociants en vin de Alexandre Le Grand. Ce serait d’ailleurs Alexandre Legrand lui-même, selon le mythe, qui entreprit la fabrication de la bénédictine avec l’aide d’un pharmacien.
La bénédictine, la liqueur à la recette secrète
La bénédictine est composée de 27 épices orientales et de plantes locales. On retrouve ainsi l’angélique, l’hypsose, le genièvre, la myrrhe, le safran, le macis, la fleur de sapin, l’aloès, la mélisse, le thé, le thym, la coriandre, le girofle, le citron, la vanille, le zeste d’orange, le miel, les baies rouges, la cannelle et la noix de muscade. Une liqueur qui titre à 40% d’alcool. Cette recette secrète existe en trois exemplaires réparties en trois endroits différents de la planète.
La bénédictine de Fécamp
C’est à partir de ce produit fini qu’Alexandre Legrand se lance dans le process industriel et fit construire le fameux palais Bénédictine à Fécamp, chef-d’œuvre de l’architecte Camille Albert. Les alambics de cuivre que l’on peut apercevoir en visitant le palais sont ceux utilisés à l’époque d’Alexandre Legrand et toujours utilisés aujourd’hui à la distillation. Il faut plusieurs passages dans ces alambics pour obtenir ce moelleux et à peu près deux ans de vieillissement en fût de chêne.
La bénédictine en cuisine
La bénédictine est utilisée assez couramment dans les cuisines Normandes. Ainsi, on peut proposer de la bénédictine dans différentes préparations culinaires. Pour
accompagner une crêpe, lors de la préparation d’un gâteau ou de plat de légumes, viandes, fruits de mer, poulets…
Une liqueur magique et mondialement connue pour les cocktails
La Mandarine Napoléon
La liqueur mandarine Napoléon Réserve Impériale est le plus beau produit de la maison Fourcroy en Belgique. C’est un produit noble et d’une très grande
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